Non classé – Page 5 – Unité pastorale de Tubize

Marie, Notre Dame restera pour nous, un modèle de l’évangélisation et de mission. Voici l’un des exemples intergénérationnels que la paroisse notre Dame Im- maculée, nous propose. Les paroissiens de Notre-Dame Immaculée ont marché avec Marie le 9 octobre dernier. Après deux ans d’absence suite au Covid, les pa- roissiens de Notre-Dame Immaculée ont repris avec beaucoup d’enthousiasme, et sous un soleil radieux, leur marche annuelle en l’honneur de la Sainte patronne de leur paroisse.

En effet, depuis de nombreuses années déjà, nous marchons, le dimanche, un après-midi d’octobre, mois qui est dédié à la dévotion du Rosaire. D’ailleurs le mot d’ordre de notre promenade cette année était « marchons avec Marie à la dé- couverte des Mystères Joyeux ». Après un chant à Marie, suivi d’une prière et de la bénédiction de Père Anselme, nous partons de l’église Notre-Dame Immaculée.

Marie-Claire porte fièrement en tête du cortège une icône de Notre-Dame et est suivie par les enfants, leurs parents et de nom- breux autres paroissiens, jeunes et moins jeunes. Père Anselme en « bon Berger » ferme la marche pour s’assurer de ne perdre au- cune brebis en cours de route.

Nous avons suivi un parcours dans notre belle campagne du Renard, nous arrêtant à 5 reprises afin de méditer, pour les adultes, et de découvrir ou redécouvrir, pour les enfants et les adolescents, les 5 sous-mystères des « Mystères Joyeux ». Cela s’est fait sous forme d’un petit quizz donné aux enfants qui devaient répondre aux questions en étant attentifs à la lecture faite par les adultes, de divers extraits de l’évangile liés à l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, la Présentation de Jésus au temple et le Recouvrement de Jésus au temple. Une très belle interaction entre les jeunes, les moins jeunes et les adultes de notre paroisse.
Nous avions également invité les familles des enfants nouvellement inscrits dans le parcours de catéchèse de notre paroisse, et cette marche était donc l’occasion d’ap- prendre à connaître ces familles qui étaient enchantées de l’accueil chaleureux qui leur a été réservé.

Après avoir marché 5km environ et avant de prendre un goûter bien mérité, nous sommes revenus à notre point de départ, où nous avons à nouveau chanté et prié Marie, une manière de lui rendre grâce pour ce bel après-midi de communion, de partages, d’échanges et de rires, et le tout dans une atmosphère de bienveillance et de prière. Nous nous sommes tous donné rendez-vous l’année prochaine pour la découverte d’un nouveau Mystère…

Mme Joëlle De Godt

Article novembre décembre 2022

1 Thessaloniciens 5, 17

Au début de cette année pastorale, nous voulons insister sur la prière. La place de la prière dans l’action pastorale. Nous devons avoir le désir de la prière. Plus on désire prier, plus on devient conscient de la présence de Dieu dans l’action pastorale. Le désir de prier vient de Dieu lui même. Dé- sirer prier, c’est déjà prier, c’est déjà une grâce que Dieu nous fait. Toute- fois, il a besoin de notre « oui ».

Il faut parfois s’arracher au train-train quotidien. Nous ne prions pas dans le vide, nous prions Jésus parole de Dieu et centre de la révélation, qui nous ouvre les écritures pour nous brûler le cœur, comme il fait pour les disciples d’Emmaüs (Luc 24, 18-35).

Sa parole soutient notre prière, lui notre silence, alimente le dialogue avec les mots mêmes de Dieu. Si la méditation permet une écoute attentive de l’Écriture, la prière creuse le désir de rencontrer le Seigneur. Je prie le texte en dialoguant avec Dieu. Ça peut-être sous forme de demande, de supplication, de louange et d’action de grâce. Tel verset médité me met en présence de Dieu.

Sanctifions le temps
Le bréviaire ou la prière du temps présent. C’est une ressource de prier ces textes anciens. La prière des bréviaires met sur nos lèvres les mots qui nous manquent parfois dans la prière. Pas besoin de tout inventer, nous savons où nous allons.

On se fie à ce que l’Église nous propose pour dialoguer avec le père, le Fils et l’Esprit-Saint. Ces textes nous rejoignent au plus profond de notre vie, nous décentrent de nos besoins personnels et nous font communier à la grande communauté chrétienne. Les psaumes du jour récités lentement avec beaucoup de soi maintient notre regard fixé sur Dieu et soutient notre désir de prier. Pour conclure, ce beau combat de la prière, tu n’auras jamais fini de com- mencer, de naître à la vérité. Dieu, nous le prions comme nous l’aimons, parce qu’il est Dieu, le tout autre, différent de nous. Mais plus les années passent, nous découvrons qu’il est un Dieu fidèle et il nous aime.

Père Raymond