L’Avent, ce temps liturgique qui nous prépare à Noël, nous invite à faire usage de patience comme un cultivateur qui attend les fruits précieux de la terre avec patience jusqu’au moment de la récolte. Durant l’attente de la venue du Seigneur Jésus, il nous faut un engagement à la vigilance. « L’avent nous invite à un engagement de vigilance en regardant hors de nous –mêmes, en élargissant l’esprit et le cœur pour nous ouvrir aux nécessités de gens, de nos frères et au désir du monde nouveau », comme le dit le pape François, la nuit de noël, p.7.

Nos actions à mener pendant ce temps fort de l’Eglise nous aident à bien percevoir la clarté de Noël qui apporte au monde la lumière qui éclaire toutes les nations. En Unité Pastorale, nous nous devons d’être plus proches les uns des autres de façon humble, simple, modeste, etc.. dans un esprit purement synodal pour bien cheminer vers Noël.

Dans ce sens, le Pôle de solidarité demande aux paroissiens de nos six paroisses de bien vouloir rassembler les vivres et non vivres en bon état pour les plus démunis. L’entraide de Tubize s’occupe de la distribution. Les collectes en paroisses : 10 et 11 décembre 2022 sont destinées à l’Action Vivre Ensemble.

La réconciliation permet de renouer les relations rompues ou perturbées. Elle évite de vivre et d’exacerber les tensions et les hostilités, surtout au sein d’un groupement humain. Elle apporte la joie, la paix et la tranquillité dans la société et au niveau des consciences individuelles. Mais en réalité le Sacrement de réconciliation fait problème aujourd’hui car souvent mal compris par les chrétiens.

En effet, on le considère comme un facteur de culpabilisation, de moralisation et d’oppression des individus. Pourtant, bien compris et bien pratiqué, ce Sacrement est source de réelle croissance spirituelle et morale, et donc un facteur important dans la qualité de la vie humaine. C’est là qu’on peut notamment découvrir combien Dieu est bon et Miséricordieux ; là aussi qu’on peut se rendre compte de nos qualités et de nos défauts, de nos possibilités et de nos limites. C’est un lieu de croissance où l’humain que nous sommes se restaure à la source d’eau vive qui est notre Dieu. On y rencontre l’amour de Dieu pour nous, homme pécheur, qui vient nous guérir de nos péchés et nous relever dans nos faiblesses. Car Dieu pardonne toujours à qui reconnait son état de pécheur (avoue) et qui se repent.

Le Sacrement de réconciliation est le lieu privilégié pour cette absolution et cette purification divine. Ceux qui pratiquent ce sacrement font l’expérience de ce caractère libérateur et purifiant du Sacrement de réconciliation. Le prêtre a le rôle de célébrant et de témoin tout le travail de rémission des péchés revient à Dieu. Puisqu’il s’agit d’un sacrement, l’Église recommande qu’il soit célébré en faisant recours à la Parole de Dieu. Cette écoute de la Parole peut aider le pénitent à découvrir son péché, pour pouvoir le confesser à Dieu. L’aveu ainsi fait de nos fautes n’est pas signe d’humiliation ; il nous décharge de notre fardeau, pour nous rendre léger et libre dans notre cœur et dans notre âme. C’est le travail de Dieu luimême. Au prêtre, il est exigé de faire preuve de discrétion absolue (secret du confessionnal), de ne jamais le révéler à qui que ce soit, sauf en cas de délits grave (pédophile, meurtre).

Le prêtre est aussi appelé à éclairer le pénitent dans sa conduite personnelle. Mais il doit éviter d’être trop curieux sur la vie des pénitents, de pratiquer une sorte de voyeurisme. Au chrétien il est demandé de faire preuve de sincérité et d’ouverture dans la présentation de ses péchés (surtout graves). En principe, le prêtre qui a l’expérience de telles célébrations n’en sera jamais scandalisé ni choqué. Au contraire, il en sera édifié et enrichi dans son ministère sacerdotal. Nihil novi sub sole (Rien de neuf sur la terre).

N’hésitons pas d’y recourir, étant tous des hommes et femmes faillibles devant Dieu et d’accueillir la miséricorde de Dieu qui nous est donnée gratuitement.

Après deux années d’interruption suite à la pandémie, l’Église du Brabant wallon s’est retrouvée le samedi 24 sep- tembre à Banneux.

Plus de 500 participants venant de diverses paroisses du Brabant wallon étaient présents.
Accompagnés de Monseigneur Hudsyn et après une introduction au message de la Vierge Marie par le Père Francis Goossens, nous avons médité sur la première pa- role que la Vierge Marie adressa à Mariette Beco, le 18 janvier 1933 : « Poussez vos mains dans l’eau ».

Une invitation de Marie de revenir à la source de notre baptême qui nous a greffé sur Jésus-Christ et a fait de nos mains des mains semblables aux siennes : des mains qui prient, partagent et relèvent.
L’après-midi, trois témoignages ont illustré la présence de l’Eglise auprès de ceux qui cheminent vers le mariage, qui sont souffrants ou qui se préparent au baptême, à l’eucharistie et à la confirmation, les trois sacrements de l’initiation chrétienne. Un trait commun et sûr s’en dégageait : la Vierge nous accompagne dans toutes nos rencontres, pour être témoins de l’amour du Christ.

Quelques échos reçus à la suite de cette belle journée de pèlerinage
« Je suis très émue par le recueillement qui émane des gens, de tout ce qu’on nous a enseigné… et de voir qu’il y a une dévotion et une foi forte en la Vierge Marie ici à Banneux ».

« Les personnes qui nous ont livré leur témoignage sont comme des petites Marie qui donnent Jésus au monde ».

« Au fond, en entendant ces témoignage, on se rend compte que l’Église c’est nous aussi ! ».

Ce lundi 22 août 2022, pour fêter Marie, Reine des Cieux, nous avons eu la grâce de vivre une très belle journée de pèle- rinage auprès de Notre Dame de Beauraing en unité pastorale.
Une quarantaine de pèlerins issus de nos six paroisses y ont participé.
Après avoir prié les laudes dans l’autocar, animée par père Alain, nous avons été accueillis au sanctuaire par Notre Dame elle-même, sous un agréable soleil matinal.

Vers 11h, nous avons pu vivre une belle eucharistie à l’extérieur, sur l’esplanade.
Le temps de midi, chacun a pu choisir très librement de se restaurer soit dans le parc tout proche, soit dans des lieux de restauration proche du sanctuaire.

Et à 14h, nous nous sommes retrouvés pour un enseignement autour du très beau message de Notre Dame de Beauraing, au cours duquel nous avons visité huit attitudes de Marie, à Beauraing, à partir des huit rayons que l’artiste a re- présenté autour de son Cœur d’or (voir image ci- jointe)
Marie apaise, Marie jardine, Marie sourit, Marie se nomme, Marie prie, Marie oriente, Marie rayonne et Marie aime.

Ensuite, pour notre plus grand bonheur, nous avons eu la surprise de pouvoir accueillir les reliques de Sainte Thérèse de Lisieux et vivre un beau moment d’adoration ! Sainte Thérèse qui a tant aimé Marie et à qui Marie a tendrement souri, prie avec nous.
Tous en chemin pour apprendre à aimer, le cœur nourri, nous nous sommes remis en route vers Tubize, en nous promet- tant de nous retrouver prochainement pour un nouveau pèlerinage auprès de Notre Dame, à Banneux, le 24 septembre prochain

Marie, Notre Dame restera pour nous, un modèle de l’évangélisation et de mission. Voici l’un des exemples intergénérationnels que la paroisse notre Dame Im- maculée, nous propose. Les paroissiens de Notre-Dame Immaculée ont marché avec Marie le 9 octobre dernier. Après deux ans d’absence suite au Covid, les pa- roissiens de Notre-Dame Immaculée ont repris avec beaucoup d’enthousiasme, et sous un soleil radieux, leur marche annuelle en l’honneur de la Sainte patronne de leur paroisse.

En effet, depuis de nombreuses années déjà, nous marchons, le dimanche, un après-midi d’octobre, mois qui est dédié à la dévotion du Rosaire. D’ailleurs le mot d’ordre de notre promenade cette année était « marchons avec Marie à la dé- couverte des Mystères Joyeux ». Après un chant à Marie, suivi d’une prière et de la bénédiction de Père Anselme, nous partons de l’église Notre-Dame Immaculée.

Marie-Claire porte fièrement en tête du cortège une icône de Notre-Dame et est suivie par les enfants, leurs parents et de nom- breux autres paroissiens, jeunes et moins jeunes. Père Anselme en « bon Berger » ferme la marche pour s’assurer de ne perdre au- cune brebis en cours de route.

Nous avons suivi un parcours dans notre belle campagne du Renard, nous arrêtant à 5 reprises afin de méditer, pour les adultes, et de découvrir ou redécouvrir, pour les enfants et les adolescents, les 5 sous-mystères des « Mystères Joyeux ». Cela s’est fait sous forme d’un petit quizz donné aux enfants qui devaient répondre aux questions en étant attentifs à la lecture faite par les adultes, de divers extraits de l’évangile liés à l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, la Présentation de Jésus au temple et le Recouvrement de Jésus au temple. Une très belle interaction entre les jeunes, les moins jeunes et les adultes de notre paroisse.
Nous avions également invité les familles des enfants nouvellement inscrits dans le parcours de catéchèse de notre paroisse, et cette marche était donc l’occasion d’ap- prendre à connaître ces familles qui étaient enchantées de l’accueil chaleureux qui leur a été réservé.

Après avoir marché 5km environ et avant de prendre un goûter bien mérité, nous sommes revenus à notre point de départ, où nous avons à nouveau chanté et prié Marie, une manière de lui rendre grâce pour ce bel après-midi de communion, de partages, d’échanges et de rires, et le tout dans une atmosphère de bienveillance et de prière. Nous nous sommes tous donné rendez-vous l’année prochaine pour la découverte d’un nouveau Mystère…

Mme Joëlle De Godt

Article novembre décembre 2022